Sensible.
Être sensible
et puis se confondre toujours
A l'ombre des pas lents que dissipe
l'amour
Être sensible encore en de lointains obscurs
Où
vivent, à présent, ce que d'Autres vécurent !
La
mort
Dans l'âme
Le corps
...En flamme !
Être
sensible ainsi que l'on ressent du monde
Et le rejet de tout ce
qui est important
Et la phrase nommée comme une pluie immonde
En
son propre vouloir d'aimer ce qu'est le temps !
La
mort
Dans l'âme
Le corps
...En flamme !
Être
sensible au point de n'être plus personne
A l'ici gît d'un lieu
que survole un oiseau
Comme un Enfant ne sait les choses qu'on
moissonne
En l'histoire connue du chêne et du roseau !
La
mort
Dans l'âme
Le corps
...En flamme !
Être
sensible au point d'éconduire la France
En son ignominie comme en
ses pauvretés
Comme n'être plus rien que le gré d'une
errance
Où ce si beau pays n'a plus de Liberté !
La
mort
Dans l'âme
Le corps
...En flamme !
Être
sensible, ouvert aux choses méconnues,
Vouloir que l'on s'aima
par dessus l'imposture
Où l'homme de la femme et tous deux demie
nus
Étranglent de leurs mains Notre Amie : La Nature !
La
mort
Dans l'âme
Le corps
...En flamme !
Sensiblement
pleurés des Êtres par la terre
Effacés de la vie que bombardent
Les Cieux
Ne peuvent à présent que simplement se tairent
Et
Vous vous demandez : « Mais où donc passé Dieu !
La
mort
Dans l'âme
Le corps
...En flamme !
Dieu
vous regarde et vous entend... Et vous saurez
Le reconnaître
lorsque sa main sera pour vous,
Du bois, d'une fragile chose à
son orée,
Le paradis d'un monde auquel Il se dévoue !
La
mort
Dans l'âme
Le corps
...En flamme !
Moi je
m'en vais vers les nuées
… ça finira par me tuer !
Alain
Girard
Le 11 10 2015
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